Films inspirants
La véritable Libération de la Femme est INTERIEURE ! (audio partage et 3 documentaires)
J'ai eu besoin pour me préparer au webatelier de demain soir de m'introspecter , d'ailleurs en parfaite résonance demain avec l'entrée de Saturne en capricorne qui est là pour fixer nos limites, les pose t'on vraiment pour soi ? et nous aider à entrer en soi pour révéler notre lumière intérieure.
Par synchronicité, j'ai visionné 3 reportages qui ont réactivé en moi ces fameuses mémoires patriarcales qui vont pouvoir être libérées énergétiquement d'ici le solstice et que je vais canaliser. Je vous parle en toute intimité pendant une heure ci-dessous de ce que je ressens pour introduire ensuite les 3 reportages que vous pourrez visionner ci dessous. Si vous prenez le temps de vous accorder ce temps, je suis certaine que des choses vont se passer dans votre grotte, même si cela peut être inconfortable.
Je vous invite donc à m'écouter puis visionner ces reportages.
Si vous souhaitez participer demain soir en présentiel ou en replay et bénéficier de la guidance de nettoyage, je dirai même balayage des mémoires patriarcales c'est ici.
Après tout, faire le ménage n'est pas toujours à l'extérieur, peut être cette fameuse "ménagère" va commencer à se mettre au service de son intérieur !
Bonne écoute et visionnage,
Elisabeth
La domination masculine
Femmes d'Occident : Un si long chemin .....
Simone de Beauvoir : Pourquoi je suis une Féministe
Le temps des Bûchers (documentaire 2/2)
Photo « Réunion de Beltane » ~ de la peinture acrylique originale par Emily Balivet, 2011.
Voici le deuxième volet du documentaire dont je vous ai partagé la première partie ce matin, intitulé "sur les traces de la déesse".
Ici, accrochez vous, c'est plus violent et vous serez connectées à la blessure du féminin par la société patriarcale mais le documentaire nous rapproche aussi de notre sagesse du féminin sacré, de ces "sorcières" et leur rend un bel hommage.
Quel crime ont elles commis ? Quel est ce dieu cornu, surnommé diable avec qui elles pactisaient ? Comme les cathédrales phalliques tournées vers le ciel ont été construites sur les hauts lieux telluriques paiens pour les cacher et les recouvrir, les faire oublier , les sorcières , ces femmes sages et sages femmes, ont été sacrifiées sur l'autel afin de nous faire oublier leurs connaissances et leur profonde reliance à un culte ancestral, celui de mère nature.
Leur dieu cornu n'était pas le diable s'il existe, mais plutôt Pan, Cernunnos ou encore Belenos et autres noms selon les pays, selon les formes qu'il prenait. En effet, comme la déesse mère qui a trois visages, la jeune fille, la mère ou la vielle femme , ce dieu qui n'est relié au ciel que par l'astre solaire qu'il incarne, bien terrestre, animal et en lien avec la nature, prend différents visages de l'adolescent, l'homme et le vieillard. Si la Déesse est plutôt liée à l'eau et le monde végétal, la lune, il est plus lié au feu et au règne animal, au soleil. Il porte l'atour des cornes de cerf ou plus rarement du bélier et ainsi ce masculin sacré auquel se mariaient nos soeurs "sorcières" n'était diable que dans la bouche des inquisiteurs, mais plutôt finalement l'ancêtre de Lucifer, (lux lumière, ferre, porter), le porteur de lumière démonisé afin de nous couper de notre masculin primordial et nous relier à un masculin plus éthéré, plus patriarcal, le Père barbu remplace ainsi le dieu cornu .... dans la violence ....
Ainsi puisque tout ce qui est à l'extérieur est le reflet de l'intérieur, cette chasse aux sorcières , n'est que le reflet de la blessure de notre féminin primordial , coupé de son masculin sacré. Ainsi Lilith , notre femme primordiale (j'en parle dans mon audio ici ) a été chassée du paradis, alors qu'elle était l'égale de l'homme et démonisée, ainsi une femme avatar, Eve a été crée de toute pièce par l'homme, ainsi Adam s'est coupé de son anima et la cherche encore, ainsi nous femmes transformées en Eve pour nous faire oublier notre "sorcière" intérieure, nous retrouvons nous quand nous mangeons la pomme de la connaissance tendue par Lilith. C'est ainsi que nous nous reconnectons à notre féminin sauvage et nous marions en nous avec un masculin plus proche et plus respectueux de nous "m'aime", pour Lilith elle l'a trouvé en Samael , démonisé aussi , son dieu cornu , son porteur de lumière, ainsi j'ai retrouvé le mien, bien loin des concepts prônés par le masculin patriarcaL Les sorcières ont été brûlées pour ce pacte avec le diable qui n'en était pas un , afin qu'elles deviennent les descendantes d'Eve, et non celles de Lilith et se marient avec des masculins en elles et avec elles qui ne sont pas leur véritable masculin sacré. La sorcière est morte et la femme s'est constituée une image façonnée par les hommes au pouvoir ... mais au fond d'elle , sait elle , ressent elle qu'elle n'est pas cette icône ? Elle le découvrira en chemin ...... par son intuition qui la relie à la "sorcière".
La sorcière est un archétype vivant en chacune de nous, elle n'est pas la méchante fée au nez crochu, pendant du cornu dont on l'a affublée, mais nous la visitons dans nos cycles féminins chaque mois par exemple. Elle est la phase des règles , où la femme est profondément connectée à son intuition et sa sagesse, où elle se replie dans ses ombres pour mieux se retrouver .... Elle est aussi pour la terre, sa phase hivernale, quand elle se replie en automne vers ses profondeurs (la samain correspondant à halloween ou la toussaint) jusqu'au solstice d'hiver où la lumière revient (qui bizarrement correspond à la naissance de Jésus, alors qu'auparavant c'était la fête paienne de yule où la déesse passe de sa phase "sorcière" à sa phase mère et enfante son nouveau né solaire) . Enfin pour la lune, elle est la phase lune noire qui nous incite à regarder nos ombres, la face cachée de la lune ...
J'aime profondément ces femmes et j'ai tenu à faire un peu vérité en écho de ce documentaire,, elles me touchent car elles sont moi, nous. Peut être et certainement vu les milliers de femmes brûlées vives et torturées pendant cette période de 400 ans, avons nous une ancêtre qui en était une, ou bien notre ancêtre était l'enfant qui regardait sa mère brûler et qui peut être a cru par peur que sa mère était mauvaise, peut être que nous avons oublié consciemment mais pour moi, cette femme est bien présente et j'aime à l'écouter et la faire vivre dans mes phases lunaires et saisonnières. J'aime écouter ses conseils de femme sage en moi, j'aime quand elle m'aide à accoucher de mon âme et me rappelle à mère nature. La meilleure façon de les faire revivre n'est pas de leur construire un monument à leur mémoire mais bien d'activer en nous leur mémoire toujours vivante.
Je suis particulièrement touchée dans mon histoire personnelle par cette blessure que porte en lui le masculin du patriarcat qui s'est ainsi coupé de sa force féminine lui même et par cette blessure qui touche également le féminin. En effet, au niveau symbolique donc inconscient, c' est le reflet dans mon vécu, de mon rapport au patriarcat, d'un père qui m'a appris toute petite l'autorité, la punition ... la peur et cette rebellion qui montait en moi, puis comme rien n'est hasard un autre père, celui de mes enfants m'a rappelé cette blessure que j'avais fuie. C'est en pardonnant la mémoire qui me reliait à mon père puis en transmutant mon masculin ombre, bien présent en moi, reflété par le miroir que me renvoyait le père de mes enfants, que je m'en suis sortie, grâce à une nouvelle séparation. Ainsi , ce féminin blessé que je portais en moi a été guéri en grande partie, dans la dimension de la petite fille, dans celle de la mère, celle de la femme et enfin celle de la sorcière (la femme sage) qui a pu enfin voir le jour et renaître, se reconnecter à son intuition et sa connaissance intrinsèque. Ainsi , j'ai pu me reconnecter à un masculin sacré intérieur qui m'est propre, ressemble plutôt à l'homme nature qu'au père céleste, et ne revêt pas le vêtement de l'inquisiteur ou du dogme. Ainsi l'homme dans son masculin ombre rencontre à nouveau la sorcière et rejoue ce jeu qui n'est pas terminé pour l'humanité, ainsi il peut la brûler à nouveau et la persécuter et l'affubler de toutes les fautes qu'il se reproche encore, ainsi peut être trouvera t'il un jour son anima, sa femme intérieure primordiale, ainsi se reconnectera t'il par le coeur , derrière son armure d'égo ou sa soutane d'inquisiteur, à son masculin sacré et dansera t'il dans l'herbe avec sa sorcière .... Ainsi, nous portons en nous des mémoires et ce que nous vivons n'en est que le reflet , ainsi chaque femme pourra se libérer et chaque homme de même , à travers ses histoires personnelles .
Voici l'hommage que je rends à la "sorcière" qui vit en moi et à toutes ces femmes, et voici le documentaire annoncé ......
Sur la photo que j'ai choisie en haut pour illustrer l'article, c'est pour rester sur une note d'espoir et de réconciliation que procure le sacre de Printemps. Ici Beltane consume le mariage sacré entre la déesse et le dieu, entre masculin et féminin, le feu les unit, solaire, ardent, lumineux, alchimique c'est le seul bûcher que je souhaite à toute femme et que l'on me brûle si cette vérité qui est mienne ne vous parle pas . C'est pour nous recentrer sur nos racines et la terre mère , le moment où le féminin devient plus yang, le moment où du plus profond de la terre, la sève emprunte le chemin du ciel et va ainsi remonter pour animer la végétation, reveiller la nature, afin qu'elle puisse profiter du soleil qui arrive et pousser vers le haut. Ainsi c'est un délicieux mariage d'énergies yin car elles viennent de la terre portées par un élan yang, voici le vrai moteur masculin du féminin, celui qui porte et accompagne le réveil de la déesse .
- Réalisé par Donna Read,
- 1990,
- 56 min 15 s
- SYNOPSIS
Long métrage documentaire rendant hommage… aux sorcières. Celles d'hier, contre qui l'Église et l'État se sont acharnés, d'un commun accord; celles d'aujourd'hui, qui professent un retour à la connaissance de la déesse primitive, harmonie pacifique de toutes les formes de vie. Faisant suite à Sur les traces de la déesse, ce film constitue le deuxième volet d’une réflexion sur la spiritualité des femmes.
Le temps des bûchers par Donna Read, Office national du film du Canada
Le temps des bûchers par Donna Read, Office national du film du Canada
Sur les traces de la Déesse (documentaire 1/2)
Vénus de Willendorf, Paléolithique supérieur, vers 24 000–22 000 av. J.-C.
Au commencement et pendant environ 30 000 ans , Dieu était une femme .... Ce film date un peu mais il nous plonge dans nos racines inconscientes , secrètes , oubliées qui depuis un certain temps ressortent , tel un atavisme, par le féminin sacré en chaque femme.
Elles étaient prêtresses, guérisseuses, prophétesses, en profond lien avec mère nature et elles sont là encore et s'expriment selon nos diversités en chacune de nous. Elles sont notre héritage que nous pouvons honorer , ignorer encore ou refuser ... Elles étaient l'égale des hommes et vivaient en harmonie avec eux. Le patriarcat a profondément blessé le féminin mais telles les amazones guerrières , les premières résistantes, qui ont disparu, et sont devenues légende, le féminisme guerrier évolue vers un féminin plus harmonieux et soucieux de remettre ses valeurs profondes au goût du jour tout en intégrant son masculin sacré.
Pour moi, je ne le savais pas dans mon mental mais mon corps et mon inconscient me l'ont rappelé, un jour de lune bleue, pieds nus dans l'herbe, je me suis sentie de danser, cette énergie m'a connectée à la lune, la terre et le ciel et depuis , devenue moon mother puis femme lumière .... je transmets le message à qui ressent l'appel de la femme primordiale en elle. Il n'est nul besoin de chercher, juste comme une princesse endormie , de la réveiller ....
Mon chemin a démarré il y a maintenant 5 ans et je perçois qu'il cheminait en moi bien avant inconsciemment ... En me rappelant , à travers justement ce documentaire par exemple, les mots gravés sur le temple de Delphes "connais toi toi même et tu connaîtras l'univers des dieux",
ces mots qui m'ont invitée il y a quelques années à chercher .... ces mots profondément ancrés en moi et que j'attribuais à une spiritualité masculine ... dans ce doc, j'ai découvert qu'ils étaient la sagesse de la déesse ... elle me soufflait déjà ......
et puis les prénoms de mes filles, l'une Sibylle (la prophétesse), l'autre Sélène (reliée à la Lune) choisis inconsciemment il y a 17 ans et 10 ans, aujourd'hui me parlent de moi et de mes choix déjà guidés même sans le savoir ..... ou encore mon prénom choisi par ma mère comme un héritage message transgénérationnel : Elisabeth, qui est l'union entre Eli (le dieu masculin du ciel) et Beth (le sanctuaire, temple ou matrice du féminin) quel beau chemin que d'unir en soi ce couple sacré. Ma mère est lucette (petite lumière) . Et vous quel est votre chemin vers votre reliance au féminin sacré ? Comment s'exprime la Déesse à travers vous ? En ressentez vous l'héritage ? Comment s'est exprimée votre lutte d'amazone ? Comment vous réconciliez vous en vous avec vous et vos soeurs dans ce profond lien de sororité ?
Je vous laisse en compagnie de ce doc qui j'espère vous fera voyager au coeur de votre terre, les yeux tournés vers le ciel et peut être un peu dans la lune .
LE DOCUMENTAIRE
- Réalisé par Donna Read,
- 1990,
- 54 min 29 s
- SYNOPSIS
Ce long métrage documentaire, qui donne la parole à des féministes érudites et militantes, est aussi un hommage aux géniteurs des civilisations occidentales pour qui le culte de la déesse semble avoir été au centre du système de valeurs modelant leur vie quotidienne. Par-delà 35 000 ans d'histoire, ces valeurs ont aujourd'hui une résonance particulière, car elles sont perçues par plusieurs comme seules garantes de notre survivance collective. Le film Le temps des bûchers constitue le deuxième volet de cette réflexion sur la spiritualité des femmes.
Sur les traces de la déesse par Donna Read, Office national du film du Canada
Zaïna, cavalière de l'Atlas, film inspirant : la victoire du Féminin (partage du film et analyse)
Je souhaite aujourd'hui vous partager un film qui m'a beaucoup inspirée. Je vais vous en parler un peu mais auparavant je vous confie que personnellement, j'ai ancré profondément en moi l'image de la fin, celle où cheveux au vent, Zaina, galope, ne faisant qu'une avec le corps du cheval et gagne la course. C'est une ancre pour moi qui symbolise la liberté, la victoire de la puissance du féminin, qui repose sur des valeurs telles l'amour, la force intérieure, la beauté, le don, l'union, la réconciliation, toutes ces valeurs féminines que le monde a besoin de cultiver et développer.
Cette victoire ne peut vivre au grand jour, vous le comprendrez en visionnant le film, qu'avec le soutien de nos soeurs. En effet, cette course est masculine et ici les femmes l'ont soutenue afin qu'elle puisse se faire en pleine lumière. Cette image est pour moi très forte et si un jour j'ai un quelque doute et que j'ai besoin de me connecter à cette puissance, j'incarne dans mon corps, mon coeur et mon âme, cette image vivante et tout reprend sa place dans l'énergie de la vie qui nous porte vers cette victoire .......... qui n'est qu'un début d'une autre histoire, celle qui commence justement après cette étape de la victoire arrachée dans l'ETRE.
Ce film m'a fait vibrer car il véhicule des symboles très forts et chers à mon coeur. Vous y retrouverez dans le personnage de la mère, la femme blessée, une femme pourtant merveilleuse et forte, puissante guérisseuse détentrice de la connaissance, qui a elle aussi gagné cette course de chevaux mais que le masculin a rejetée. Pour s'en sortir, elle a confié sa vie à un autre masculin, qui l'a emprisonnée et étouffée et finalement tuée par un amour prison, un amour passion, un amour qui possède et ne libère pas, cet homme n'était pas maître de son désir, donc ne canalisait pas sa pulsion de vie, il s'agissait de ce masculin négatif ... qui ne sait pas et souffre ........ Pour son malheur, ce féminin a cherché à l'extérieur de lui son sauveur, elle a confié son destin à un homme qui ne lui a pas assuré protection mais bien la mort. C'est ainsi que nous sommes invitées chères femmes, même dans la difficulté à rechercher notre sauvegarde en nous et non en confiant à un homme de ce monde notre salut. Aucun homme ne révélera votre féminité, elle passe par vous, vous appartient, c'est à vous de la découvrir et ensuite de pouvoir l'incarner et la partager ....
Vous y retrouverez le masculin blessé, le premier (le père) qui a rejeté son féminin, alors qu'il l'aimait, juste pour se plier aux règles du masculin patriarcal qui gouverne encore ce monde, juste parce que cette femme avait osé, et finalement il s'est blessé lui même en se coupant d'une partie de lui. C'est ce masculin là qui a évincé Lilith du paradis terrestre, la femme primordiale qui avait osé demander l'égalité, l'a transformée en sorcière, pour la remplacer par une Eve plus .... conforme et plus soumise .... Il avait oublié peut être qu'un jour la connaissance (le serpent, la kundalini, l'ouroboros) viendrait titiller cette Eve pour lui rappeler ce féminin qu'elle a en elle .... ceci est l'histoire de l'humanité, même symbolisée et diabolisée en peur afin de nous en dissuader et nous maintenir dans la dualité masculin/féminin plutôt que l'union !
L'autre masculin, le deuxième, lui aussi blessé, est un masculin qui cherche son féminin hors de lui, qui ne sait pas se connecter à son féminin (l'amant qui ne sait pas aimer, le deuxième mari), qui, au lieu d'utiliser sa force d'amour pour se lier avec lui et réaliser son mariage intérieur, utilise la force des faibles, la violence et finalement il se tuera lui même à petits feux dans une quête à l'extérieur de lui pour se raccrocher, porté par un désir fou, à une illusion, un autre féminin, la fille, qui incarnera cet "obscur objet du désir". Il n'utilise pas le désir (qui en fait est l'éros, la pulsion de vie, d'essence masculine et que même nous, femmes, avons à l'intérieur de nous pour nous porter à avancer et agir dans la vie, le Yang) comme une source puissante d'énergie mais il se dévore lui même de l'intérieur par ce désir qu'il ne sait pas chevaucher. Je dis chevaucher car le cheval ici symbolise justement cette pulsion de vie à apprivoiser, diriger, canaliser vers ce que l'on veut vraiment, une force instinctive et animale, celle du premier chakra, le chakra racine.
Enfin la Fille, Zaina, représente, l'espoir, la vie, l'héritage du féminin, qui se transmet et qui finalement sera victorieux. Nous y retrouverons les épreuves qu'elle devra traverser pour y parvenir : le deuil, rompre avec son passé, l'envie de vengeance qu'elle maitrisera, pardonner au masculin, elle le fera au père en comprenant qu'il souffre lui même aussi, le rejet, les conditions de la société basée sur le masculin négatif etc ... Nous y retrouverons les alliés et les ressources semées sur son chemin, tout d'abord l'héritage de la sagesse qu'elle reçoit de sa mère, l'herbier qui symbolise cette connaissance que les femmes se transmettent, le pouvoir de la guérison !! Ensuite, elle aura des alliés masculins, elle découvrira ses talents, ceux intrinsèques qui font partie de son être, comme ce féminin sauvage, celui qui la lie à la pulsion de vie, au cheval et elle apprendra à l'apprivoiser ou encore ce courage, cette force du coeur, cette intelligence, quand elle utilisera la peur des autres pour les vaincre (quand elle incarne la reine Kali qui fait peur à ses ennemis supersticieux et fait rouler la boule de feu à leur poursuite en cheval).
C'est en réalisant l'union avec son masculin, par l'Amour et le pardon, la compréhension de la blessure de son père, que peu à peu elle se réconciliera avec ce masculin qui l'a abandonnée parce qu'il ignorait son existence, dans l'ignorance donc plus que dans la méchanceté, qu'elle deviendra forte et complète et trouvera son féminin solaire, celui qui rayonne, permet à ses soeurs femmes de trouver leur propre force afin de la soutenir même face au monde masculin.
Forte de la conquête de ce masculin, de l'héritage de sa mère, ce féminin qui coule en elle, auxquels elle ajoutera sa propre essence, ses propres talents, ce mariage intérieur réalisé, elle sera victorieuse. L'homme qui lui arrache le foulard qui la cachait et libère ainsi ses cheveux en fin de parcours, lui permet d'enlever les dernières peaux, l'illusion et c'est en ETANT ELLE M'AIME, sans rien se cacher et cacher, dans sa vérité et libre, qu'elle vaincra dans une course où elle est plus grande qu'elle même portée par la vie, elle la chevauche et gagne. Elle est l'avenir du Féminin, son retour enfin en chacun de nous et chacune de nous.
Il est à remarquer que justement c'est son beau père, le deuxième masculin qui lui arrachera le foulard, c'est ma propre expérience également car c'est mon deuxième mari, un masculin négatif, un "ennemi" (plutôt intérieur en fait ) , c'est cette rencontre éprouvante qui m'a confrontée à moi "m'aime" et m'a permis de me libérer, le hasard n'existe pas, nous rencontrons des personnes qui nous permettent de nous révéler, même si c'est dans la souffrance car nous y opposons beaucoup de résistance.
C'est cette image de victoire finale, cheveux libres et au vent, que j'ai justement ancrée et que j'espère vous pourrez contacter en vous.
Je pense que ces symboles, je les vois car je les ai vécus et que je me reconnais dans ce film, comme je reconnais chacune de vous.
Je vous invite donc à visionner ce film, puis peut être à venir relire ce que je viens de partager pour voir si vous pouvez le contacter en vous.
Ou encore simplement comprendre que tous les évènements de votre vie et ceux là sont votre propre film, ne sont que des projections extérieures de ce que vous vivez EN VOUS, que la guérison est également en vous, c'est votre héritage, vos talents, vos obstacles.
Comprendre que si des hommes vous ont blessée, c'est également qu'ils ont un lourd héritage à porter, qu'ils portent en eux aussi la guérison du féminin mais qu'ils ne la contactent pas, c'est leur coeur, leur propre féminin qu'ils enferment, cet héritage qu'ils portent est une longue lignée d'hommes qui a véhiculé la société patriarcale et étouffé le féminin qui leur fait PEUR, car cette puissance est forte et demande du COEURage. Ainsi ils ont brûlé leur guérisseuse intérieure, les sorcières en projection extérieure et ainsi ils se sont blessés ou même tués eux mêmes. C'est dans cette blessure, pleine de peur, de jugement, d'ignorance, qu'ils ne savent pas et c'est peut être à nous femmes, de les initier, sans les convaincre, juste en incarnant notre propre victoire et en nous réconciliant avec notre propre masculin intérieur blessé.
Comprendre également que cette victoire ne peut se faire dans la lumière qu'en toute sororité, en s'unissant car en faisant de certaines femmes nos rivales, nous aussi justement, comme ces hommes ignorants encore pour beaucoup, nous nous coupons de notre féminin ombre, nous préférons peut être voir dans nos rivales des projections extérieures alors qu'elles ne sont là que pour nous représenter et nous ramener à mettre en lumière notre propre ombre intérieure, celle justement qui nous fait combattre notre féminin plutôt que de l'unir en nous. La victoire finale dans le film, ne peut être acceptée par les hommes que grâce au soutien d'un groupe de femmes...
En tous cas c'est mon vécu, j'ai vu dans l'homme mon ennemi, et dans ma rivale mon ennemie, pour finalement découvrir, qu ce n'étaient que mon masculin intérieur négatif et mon féminin ombre ... en me réconciliant avec eux, je suis devenue complète et entière, je suis devenue UN ETRE et aujourd'hui je vous partage tout ceci, en espérant juste vous inspirer, vous donner une petite lumière torche afin d'éclairer les parties de nous cachées par l'ombre.
Salma, la mère de Zaïna, avait participé à une course qui avait lieu à Marrakech tous les 4 ans. Salma s'était déguisée en homme pour être sélectionnée. En gagnant la course, les organisateurs, se rendent compte de la tromperie et lui confisque le titre.
Déshonneur pour Mustapha, mari de Salma, qui la répudie, ne sachant pas qu'elle attendait un enfant.
Plus tard, Salma, épouse un homme assez riche, Omar, qui la tue, fou d'amour.
Cet homme riche, veut récupérer Zaïna en la mémoire de Salma, mais il ne peut l'acheter.
Mustapha le père de Zaïna, revient récupérer sa fille et l'emmène, sans savoir, qu'elle allait reprendre la victoire de sa mère.
La beauté du film, ses acteurs et de nos chères montures, font renaître l'histoire dans sa plus profonde nature.
Découvrez, aussi, les purs sangs arabes.
Je vous souhaite un bon film et une belle victoire .... plus grande que vous, celle qui vous dépasse, celle que vous vivrez avec la meilleure partie de vous, votre féminin uni et réalisé !!!